The article discusses a potential shift in the vacuum cleaner market towards hybrid devices that combine dry and wet cleaning without cords, exemplified by products like Dyson’s Wash G1. This innovative machine emphasizes floor washing over traditional vacuuming, featuring user-friendly design and exceptional cleaning capabilities. While it efficiently handles various messes and offers adjustable moisture levels, it has limitations, such as effectiveness on uneven surfaces and a cumbersome waste collection system. Dyson’s approach marks a significant departure from conventional cleaning methods.
La fin des aspirateurs traditionnels ?
Le monde des aspirateurs est-il sur le point de changer ? Selon des marques comme Tineco ou Roborock, il semblerait que oui. Depuis quelques années, des entreprises chinoises explorent une nouvelle catégorie hybride alliant nettoyages à sec et à humide, le tout sans fil. Ces appareils, nommés nettoyeurs de sol humide ou hybrides aspirateur-mop, attendent encore qu’un terme marketing unique soit trouvé pour les désigner tous.
Il est intéressant de noter que le succès de ces produits a inquiété Dyson. Connue pour ses aspirateurs performants et son expertise en gestion de l’air, la marque a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure. Avec les têtes “Submarine” des modèles V12 et V15, elle a marié aspiration et lavage. Mais avec le Wash G1, Dyson inaugure une ère inédite dédiée au lavage des sols avec rouleaux. Fini l’aspiration, place à la gestion des fluides et des déchets.
Une expérience de lavage révolutionnaire
Le Dyson Wash G1 ne ressemble en rien à un aspirateur traditionnel. Si vous êtes habitué aux appareils Dyson, il vous faudra repenser votre espace de nettoyage. Plutôt qu’un chargeur mural, vous trouverez une base au sol qui occupe un peu d’espace. Le Wash G1, avec son design emblématique de Dyson en gris, rouge et bleu, vous fait comprendre dès la première prise en main qu’il s’agit d’un appareil totalement différent.
Il est bon de noter que le Wash G1 est relativement lourd, pesant 5 kilos à vide, ce qui vous incite à le poser au sol. Heureusement, il se tient debout de lui-même. La première utilisation peut être déstabilisante, car les manipulations sont différentes de ce que l’on connaît, mais Dyson réussit à rendre l’expérience intuitive. Vous déclipsez le réservoir d’eau propre/eau sale, retirez le réservoir d’eau propre, dévissez le couvercle, remplissez-le, puis reversez les étapes. Rien n’est compliqué, chaque élément ne s’assemble que d’une seule manière, avec des guides pour vous aider.
Une fois prêt à laver, vous démarrez l’appareil et “débrayez” la partie balai pour commencer à pousser. Évidemment, lors de votre première utilisation, vous pourriez commencer au milieu de la pièce et vous retrouver avec des traces d’eau à éviter. Il faut utiliser le Wash G1 comme un mop : commencez par l’arrière de la pièce et avancez progressivement.
En utilisation, bien que l’appareil soit lourd, la tête est très maniable. Vous la guidez aisément, et les deux rouleaux massifs qui lavent le sol propulsent le Wash G1. Ce qui est fascinant avec cet outil, c’est que vous n’avez plus à penser à quoi que ce soit : il engloutit littéralement tout. Le lavage est complet : miettes, poussière, liquides, taches, débris organiques, poils d’animaux… tout y passe. L’humidité permet de capturer les petites particules et de nettoyer les accidents — oui, un couvercle de yaourt tombe toujours au mauvais moment.
Vous avez trois niveaux d’humidité pour régler l’intensité d’eau nécessaire, ainsi qu’un mode boost pour éliminer les taches les plus tenaces. J’ai utilisé le mode 1 pour le parquet de mon appartement et le mode 2 pour les carreaux des pièces humides. Je n’ai que rarement eu recours au mode 3 et au boost, mais ils se sont révélés très efficaces sur les taches séchées. Avec une autonomie d’environ 35 minutes pour laver jusqu’à 290 mètres carrés, je n’ai pas remarqué une baisse significative de la batterie. En revanche, le réservoir d’eau n’a pas eu besoin d’être rempli à moins d’utiliser intensément le mode MAX.
À la fin de la session de lavage, on ressent une incroyable sensation de propreté, même sans détergent (si vous en ajoutez, quelques gouttes suffisent ; sinon, cela mousse trop). La fine ligne d’eau laissée par le G1 sèche extrêmement rapidement (vous avez à peine le temps de finir une pièce avant que les premiers mètres carrés soient déjà secs), et vous vous retrouvez avec un sol impeccablement propre. C’est même mieux qu’après un nettoyage classique à l’aspirateur et à la serpillère. Imaginez le Dyson Wash G1 comme une combinaison des deux, avec une puissance supplémentaire qui vous évite de vous fatiguer lors du lavage du sol.
Quand vous replacez l’appareil sur sa base, il commence un cycle de rinçage pour nettoyer ses rouleaux. Cette opération est bruyante et assez longue, mais elle garantit qu’aucun champignon ou bactérie ne se développe dans les rouleaux. Après cela, le Wash G1 est prêt pour sa prochaine tâche.
Les défauts du Dyson Wash G1 laissent entrevoir des améliorations possibles pour un futur G2. L’expérience offerte par Dyson est exceptionnelle, et le lavage bi-hebdomadaire devient un jeu d’enfant, surtout si vous avez des animaux. L’efficacité de l’appareil rend tous les aspirateurs et serpillières que j’ai eus par le passé obsolètes. Cela dit, cette première version n’est pas sans imperfections.
Tout d’abord, deux cas sont à exclure si vous envisagez cet appareil : si votre sol n’est pas plat et dur, passez votre chemin. Le Dyson Wash G1 ne fonctionne pas sur des surfaces inégales (il ne lavera que les parties les plus saillantes) ou sur des sols doux, tapis ou moquettes.
Cependant, d’autres petites améliorations restent à envisager, même si vous remplissez ces conditions. La première concerne le tiroir pour les matières solides collectées lors du lavage. Il n’est ni pratique ni bien étanche, ce qui signifie que j’ai souvent renversé en le transportant vers la poubelle. Tout ce qui s’y trouve — cheveux, miettes, feuilles, etc. — est humide et ne glisse pas facilement dans la poubelle. Cela m’oblige à le rincer sous l’eau après chaque lavage, au risque de boucher mon évier. Une solution plus ingénieuse aurait pu éviter cette maintenance fastidieuse qui prend beaucoup de temps. Il semble que Dyson suppose que chaque maison dispose d’une buanderie avec un évier à béton — ce qui est loin d’être le cas dans les villes.
Ensuite, le choix par Dyson d’un support passif, qui n’est qu’un bloc de plastique, pose un problème. Certains concurrents ont développé des stations de rinçage, ce qui semble logique, car vous devez placer cet objet humide quelque part. Le fond du