Men are often seen as more dramatic when sick, a stereotype supported by anecdotes and research. According to Benjamin Muller, many believe men exhibit a “man flu” mentality, potentially due to biological factors like testosterone affecting their immune response. Social conditioning also plays a role, with women historically expected to endure pain more stoically. A survey revealed that 98% of respondents view men as delicate when ill, raising questions about gender perceptions surrounding illness.
Les Hommes et la Maladie : Une Réputation à Dépasser
Il est souvent dit que les hommes se plaignent davantage que les femmes lorsqu’ils sont malades. Ce stéréotype largement répandu a été confirmé par Benjamin Muller, journaliste, qui partage une anecdote de sa femme : « Quand tu as un rhume, on a l’impression que tu es en phase terminale. » Cette observation soulève une question fascinante : les hommes sont-ils vraiment plus sensibles à la douleur ou est-ce une simple exagération?
Les Hommes : Sensibilité ou Exagération ?
Lorsqu’on interroge les Français sur ce sujet, la réponse est souvent unanime, surtout parmi les femmes : « Oui, les hommes malades sont une catastrophe. » Des témoignages abondent : « Mon mari n’est pas un bon malade. Pour un petit bobo, il en fait tout un drame, » ou encore « Peut-être que je devrais en faire un peu plus pour obtenir plus de câlins. » Il est vrai que les hommes ont la réputation de dramatiser leurs petits soucis de santé, que ce soit une coupure au doigt ou un simple rhume.
Ce phénomène a même un nom en anglais : le ‘man flu’. Bien que ce terme puisse sembler sexiste, il trouve une certaine légitimité dans des recherches menées par le professeur Kyle Sue en 2017. Dans une étude publiée dans le British Medical Journal, il explique que la testostérone pourrait affaiblir la réponse immunitaire des hommes face à la grippe. En compilant des données provenant d’expériences variées, Dr. Sue conclut que les hommes ont effectivement un système immunitaire moins efficace que celui des femmes, ce qui les rend plus vulnérables aux infections respiratoires.
Il existe également une explication sociale et culturelle. Les femmes, depuis leur enfance, sont souvent conditionnées à supporter la douleur. Elles entendent fréquemment qu’il faut « souffrir pour être belle » et doivent gérer des douleurs mensuelles ainsi que les défis de la grossesse et de l’accouchement. Les hommes, en revanche, ressentent moins cette pression. Une utilisatrice d’Instagram a même partagé son expérience en disant : « J’étais enceinte et malade, et mon chéri avait la grippe ; il pensait qu’il allait mourir sous les couvertures. Il m’appelait pour un oui ou un non, je ne suis pas sa mère ! »
Pour aller plus loin, Benjamin Muller a mené un sondage auprès de ses abonnés, et les résultats parlent d’eux-mêmes : 98 % des 3 000 participants affirment que les hommes sont délicats. Ce sujet, bien qu’amusant, soulève des questions sur les perceptions et les attentes liées à la maladie selon le genre.