Free has faced legal consequences for misleading advertisements regarding its 5G network, which launched commercially in December 2020. The Paris Court ruled against Free for overstating its coverage and not adequately disclosing the costs associated with accessing 5G. Although Free initially utilized lower frequency bands, it has since improved its infrastructure, now competing effectively with other operators. Free has been ordered to pay damages and may face a collective action for compensating customers who purchased 5G devices.
La Fin d’une Affaire Anciens : Free et la 5G en France
Nous assistons à la conclusion d’une histoire qui remonte au déploiement de la 5G en France. Ce développement est un rappel pour les opérateurs : il est crucial de ne pas exagérer lors de la promotion de leurs offres, sous peine de tomber dans des publicités trompeuses. Free a clairement dépassé les bornes.
En effet, le groupe a été condamné par la Cour d’Appel de Paris à cause de publicités jugées trompeuses concernant son réseau 5G, lancé commercialement en décembre 2020. À cette époque, Free prétendait être le leader en matière de couverture 5G en France, touchant 40 % de la population métropolitaine, devant des concurrents comme Orange, SFR et Bouygues Telecom.
Les Déboires de la Communication de Free
Un autre point sur lequel Free a mis l’accent dans sa communication était l’absence d’augmentation des prix. Le coût de son offre 5G au lancement était identique à celui de son abonnement 4G. Cependant, cette affirmation était en partie fallacieuse, car accéder à un réseau 5G nécessite un dispositif approprié, entraînant donc des dépenses supplémentaires pour profiter de la haute vitesse mobile.
Près de quatre ans plus tard, après avoir été poursuivi par Familles Rurales depuis janvier 2021, Free a reçu une sanction le 22 novembre. Dans un communiqué publié le 28 novembre, l’association a souligné que la justice avait jugé que la communication de l’opérateur à la fin de décembre 2020 et au début de janvier 2021 était problématique.
Concernant la couverture et la vitesse de Free, il a été largement documenté que l’opérateur avait démarré avec une 5G “fausse” — en d’autres termes, en utilisant des bandes de fréquence secondaires, également utilisées pour la 5G. Cela lui a permis de tirer parti de ses infrastructures déjà en place et de la fréquence de 700 MHz, recyclée de la 4G à la 5G.
La “vraie” 5G, qui fonctionne sur la bande de 3,5 GHz, n’est arrivée que plus tard. Cette approche, qui mêlait plusieurs types de bandes, a compliqué la lecture des cartes de couverture 5G, chaque bande ayant ses propres spécificités. L’utilisation de diverses parties du spectre électromagnétique pour créer la 5G n’est pas exclusive à Free Mobile ; d’autres opérateurs ont également rapidement utilisé d’autres fréquences pour soutenir leur propre déploiement.
Il reste à voir si cette affaire ira plus loin, car un appel est envisageable. Free, condamné à verser 15 000 euros de dommages à Familles Rurales, fait également face à la possibilité d’une action collective, actuellement à l’étude par l’association. Cela pourrait entraîner des compensations pour les personnes ayant dû acheter un téléphone 5G.
Quatre ans plus tard, Free a rectifié les erreurs des débuts, avec un déploiement qui a continué à progresser. Free Mobile dispose désormais d’un nombre croissant d’antennes relais fonctionnant sur la bande de 3,5 GHz, rivalisant avec d’autres opérateurs, notamment Bouygues Telecom, qui possède un réseau de taille similaire. L’opérateur devance même certains concurrents si l’on considère les autres bandes de fréquence secondaires (700 MHz et 2,1 GHz, bien que Free n’utilise que la première). Le groupe a également mis en œuvre des mesures pour améliorer la performance de la bande de 3,5 GHz sur son réseau, et récemment, il s’est distingué en étant le premier à lancer la 5G SA.