Intel to make chips for Taiwan giant MediaTek

Last year, when the health crisis was in full swing, Intel announced the creation of a new entity, Intel Foundry Services (IFS). A branch devoted to the manufacture of semiconductors, supposed to compete with market leaders such as TSMC or Samsung.

Historiquement connue pour son expertise dans les processeurs d’ordinateurs, la firme a décidé de saisir l’opportunité que représentait la pénurie mondiale pour se focaliser sur cette nouvelle activité. Une annonce accueillie avec un certain enthousiasme par une partie de l’industrie, qui y voit un moyen de rapatrier la production aux États-Unis ou en Europe, et de ne pas laisser le monopole à l’Asie. La nouvelle structure n’a d’ailleurs pas lésiné sur les investissements puisqu’elle s’est rapidement lancée dans la construction d’un complexe d’usines dans l’Ohio (États-Unis) et en Allemagne. Suivie, un peu plus tard, du rachat de l’israélien Tower Semiconductor pour la somme de 5,4 milliards de dollars.

Un accord symbolique

Et le projet d’IFS semble être sur la bonne voie. Dans un récent communiqué, la société a fait part de la signature d’un accord important avec MediaTek, qui devient au passage son plus gros client pour l’activité dite “silicium”. Un partenariat loin d’être anodin, puisque MediaTek est le quatrième plus gros concepteur de puces (sans usine) au monde. La firme se concentre évidemment sur le marché du smartphone et des tablettes, mais aussi sur celui de la voiture, des appareils réseaux et de l’Internet des objets (IoT).

Very excited to announce a new foundry partnership with @MediaTek. Intel Foundry Services is ready to provide the advanced technologies to support their growth while building a more balanced, resilient #supplychain. Read more https://t.co/RpSyanElJt

— Randhir Thakur (@Randhir_Intel) July 25, 2022

Le taïwanais conçoit donc les puces qui équipent de nombreux mobiles chinois (entre autres), mais ne les fabrique pas. Le fait qu’Intel s’en occupe est un retournement de situation sur ce secteur. Habituellement, les puces sont élaborées aux États-Unis puis fabriquées en Asie. À l’image d’AMD ou de Nvidia, en contrat avec TSMC ou Samsung.

Une stratégie de diversification

Pour MediaTek, cette décision s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de diversification de l’approvisionnement. L’entreprise continuera donc de faire appel à d’autres fondeurs (dont TSMC) pour certains produits.

However, it would not be surprising if other actors followed suit in the years to come. The semiconductor crisis has reminded many companies that having a single supplier can sometimes be problematic. Producing on American soil or in Europe can therefore also have advantages.