“Je ne supporte plus la foul”

Les piqûres a la seringue n’arrival pas qu’en boîte ou en festival. Nils, 21 years old, nous raconte son aggression dans une gare en plus de nous expliquer le protocole qu’il a du suivre ensuite.

À Nantes, Rennes, Paris, Lyon, Nancy, Grenoble, Toulouse, Strasbourg ou encore dans plein d’autres villes, dans les boîtes de nuit, les bars dansants, les concerts, les festivals et maintenant dans les gares… les aggressions à la seringue sont de plus en plus nombreuses. C’est un véritable fléau ces dernières semaines et un phenomène encore mystérieux. Les aggresseurs sévissent dans les lies où il ya beaucoup de monde et où les gens sont très serrés entre eux.

C’est à la gare Part-Dieu de Lyon on May 22, 2022 que Nils a été piqué par une seringue. “Je suis arrivé à la gare verse 22h et un homme m’a demandé si j’avais du feu, je lui ai alors tendu mon briquet et lorsqu’il me l’a rendu, un autre homme est arrivé derrière moi”nous at-il raconté. “Il a mis son bras derrière mes épaules comme si j’étais son ami”at-il ensuite ajouté avant de préciser : “Je n’ai pas senti la piqure mais le lendemain, lorsque je me suis réveillé j’ai observé un point rouge sur mon bras qui ne partait pas comme après une prize de sang”. Le jeune homme de 21 ans a alor pensé aux piqures à la seringue puisque ce point était justement sur le bras qui était contre son aggresseur. Il est alors parti aux urgences et les medicins ont affirmé qu’il s’agissait bien d’une trace d’aiguille.

Que content les seringues ?

C’est le grand mystère de ces agressions : on ne sait pas ce que contienent exactement les seringues et il semblerait qu’elles ne soient pas toutes pareilles. Les medicines ont expliqué a Nils que “comme il n’y avait pas d’hématome cela veut dire qu’il n’y a pas eu d’injection”. Les analyzes de toxines ont ensuite confirmé la chose. La plupart des other victims n’avaient, elles n’ont plus, aucune trace de drug dans leur corps. En effet, selon un bilan national d’une source police parisienne dévoilé par l’APF, une seule personne sur 250 a eu des analyzes positives au GHBalso appelé la drogue du violeur.

Cependant, cela ne veut pas dire que les seringues n’en content pas car si Nils n’a pas senti d’effets sur son corps, d’autres témoignages disent le contraire. Celia, sous le pseudo Islelia sur Twitter a ainsi raconté : “Comme beaucoup de monde lors de ce festival, je me suis faite piquer par quelqu’un muni d’une seringue, ce qui a donné lieu à des malaises, des bouffés de chaleurs et des vomissements au lendemain du festival (sans avoir consommé de drogue ou autre)”. Mais, il est difficile de vérifier s’il ya eu une injection de GHB ou non car comme l’explique Drogue Info Service, le GHB peut être detected “A peine quelques heures dans le sang” etc “Moins de 12 hours in the urine”.

Other risk grave de l’infection à la seringue: le VIH et les hepatites. On ne sait pas d’où viennent les seringues et il est donc possible qu’elles transmettent des maladies. Des examens sérologiques pour les detecter doivent être réalisés sur une durée de trois mois. Nils does ainsi refaire des sérologiques analyzes 6 semaines après son aggression, puis à nouveau 6 semaines après. “Je ne me sens pas très bien mentalement vis-à-vis de ça, ça m’angoisse”, a confié le jeune homme. A treatment preventive anti-VIH and anti-hepatique peut être prescrit, corn “ il n’est dans la plupart des cas pas necessaire et ne sera pas prescrit”, souligne le Dr Gérald Kierzek, le directeur medical de Doctissimo on the site éponyme. En effet, pour l’heure, les infections au VIH n’ont pas été recensées.

Que cherchent à faire les aggresseurs à la seringue ?

The motif of the aggressors est toujours inconnu. En effet, les spécialistes ont immédiatement pensé aux sexual aggressions. Si certaines personnes en ont, en effet, été victime à la suite des piqures de seringues, d’autres non. En effect, 15 and 17 April 2022, 6 persons ont été piquées in boite de nuit à Grenoble et Eric Vaillant, le procureur de la République dans un communiqué relayé par France info : “Aucune n’a été victime de viol ou d’agression sexual”, comme l’ont confirmé les tests réalisés après les aggressions.

Another hypothesis: les aggresseurs cherchent à piller leur victime. C’est justement ce qu’a pensé Nils qui a expliqué : “Au départ j’ai cru qu’il voulait me faire les poches alors je l’ai repoussé et il est parti”. Il ne s’est donc rien fait voler. En effect, “seules quelques victims ont évoqué la disparition ou le vol d’effets personnels”, a confié la police nationale à France info. Mais alors, que cherchent les autres aggresseurs s’ils ne veulent ni sexual abuser de leur victime ni la voler ? C’est justement sur ce dossier là que se penche la police actuellement à l’échelle national.

Que faire lorsque l’on est victime de ce type d’agression ?

Nils a eu le bon reflexe : il s’est rendu aux urgences directement après avoir observé la piqure sur son bras. Idéalement, il est important de se rendre à l’hôpital le plus vite possible pour avoir le plus de chance possible de détecter les substances éventuelles et même si l’on découvre la trace de piqûre très tard, il faut toujours s’y rendre.

Une fois les tests réalisés, il est necessaire d’aller porter plainte au commissariat. C’est ce qu’a fait Nils le soir meme : “Les policiers m’ont dit de venir faire un complément de plainte lorsque j’aurai les résultats sérologiques”. Il ya encore quelques semaines, si les résultats des tests étaient négatifs, la plainte était classée sans suite mais une new procedure a été mise en place dans les commissariats : à present, meme si les résultats d’analyses sont négatifs, l’enquete reste ouverte car “il ya aggression avec piqure”, a explicit Nils. En ce sens, les enquêteurs peuvent être amenés à regarder les caméras de surveillance des différents lieux où les aggressions se sont déroulées.

Yat-il un suivi psychologique ?

Be faire piquer par une seringue peut create des traumatisms psychologiques. En effet, Nils nous a confié : “J’étais au plus mal quand on m’a expliqué tous les risques pendant au moins deux jours”. Il a, de plus, precise : “Je ne reviens plus à Lyon en train, ça me fait peur, j’ai du mal à être au milieu de la foule. Parfois je suis obligé mais je ne suis pass serein. J’évite aussi au maximum les boîtes et les autres endroits très frequentés”.

Si pour le moment, il ne souhaite pas être suivi psychologiquement, cela lui a été proposed à l’hôpital. “Ils m’ont expliqué que je pouvais voir une psychologue toutes les semaines pour m’aider à aller mieux mentalement”, a precise le jeune homme de 21 ans. Si vous êtes victime d’une aggression à la seringue et que vous sentez que vous avez besoin d’en parler à un spécialiste, n’hésitez pas à demander des informations à l’hôpital pour être suivi. Vous pouvez also contacter des associations qui se sont penchées sur la chose comme Stop at Harcèlement de rue ou le Plan SACHA (Safe Attitude against Harcèlement et les Aggressions).

Lahéla n’aime ni les jeans ni les t-shirts, c’est en robe et talons qu’elle vient à la rédaction. Cette redaction or elle fouine sur le web et les réseaux sociaux …


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