les assureurs n’indemniseront pas les dgts

Les assureurs n’indemniseront pas les dommages causés au vignoble par le mildiou, un parasite très virulent cette année notamment dans le Bordelais et non couvert par les contrats, a déclaré dans une interview publiée vendredi Franck Le Vallois, directeur général de la fédération des assureurs.

“Le contrat multirisque climatique ne couvre pas la perte de rcolte lie au mildiou”, a rappel M. Le Vallois Vitisphere, mdia spcialis sur le vin, aprs une rencontre jeudi entre les assureurs et le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.

Depuis plusieurs semaines, viticulteurs, lus et organisations professionnelles rclament des aides de l’tat et des assureurs pour lutter contre ce flau, qui touche la rgion de Bordeaux mais aussi le Gers, la Drme ou encore l’Yonne.

“Sont couverts les dommages directs causs par l’excs d’eau et l’humidit excessive”, tandis que “dans le cas des vignobles du Sud-Ouest, le mildiou s’est dvelopp en raison de conditions mto propices, c’est–dire l’alternance de pluies et de chaleur”, a appuy M. Le Vallois.

De plus, les conditions gnrales de ce contrat d’assurance excluent les dommages causs par les maladies, a-t-il ajout.

Selon les premires donnes rcoltes en Nouvelle-Aquitaine sur 86 parcelles de rfrence, “90% des vignes sont touches, plus ou moins grande chelle”, avait indiqu la Chambre d’agriculture de Gironde.

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“Et sur ces parcelles atteintes, on a 50% de destruction des grappes”, avait prcis Laurent Bernos, directeur du service vigne et vin la chambre d’agriculture de la Gironde. Le merlot, cpage qui reprsente “deux tiers de la surface de vignes du dpartement”, est “extrmement touch”.

Malgr le refus de faire un geste, Franck Le Vallois a dit comprendre “la dtresse des viticulteurs” et a indiqu que les “assureurs taient prts participer des travaux de rflexion pour trouver des solutions aux problmes gnrs par le drglement climatique”, qui favorise, selon lui, le dveloppement de cette maladie.

“Cela tant, ces solutions ne peuvent pas tre uniquement de nature assurantielle “, a-t-il ajout, plaidant pour “faire jouer” le fonds national agricole de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux (FMSE).

source site-96