Following a successful Olympic campaign, the French Rugby Sevens team, led by new coach Benoît Baby, is gearing up for the upcoming World Series in Dubai. With the recent accolades of Antoine Dupont as the best player and Jérôme Daret as coach of the year, the team aims to build on their achievements. As they integrate new players, the focus remains on preparing for the 2028 Olympics, while facing tough competition against South Africa, Australia, and Kenya in their opening matches.
Les Ambitions Renouvelées de l’Équipe de Rugby à 7
Le chapitre glorieux des Jeux Olympiques s’est conclu dimanche dernier lors de la cérémonie des World Rugby Awards, marquée par un véritable feu d’artifice lorsque Antoine Dupont a été élu meilleur joueur du monde en rugby à 7, et Jérôme Daret a été couronné entraîneur de l’année, une première pour un entraîneur de rugby à 7. Une victoire éclatante pour le rugby à 7 français. Cependant, la page est désormais tournée. Après un tournoi amical à Elche fin octobre (défaite en finale contre l’Espagne), la compétition reprend ce week-end avec la première étape du circuit mondial qui se déroulera à Dubaï.
Un Nouveau Départ pour les Bleus
“Nous avons vraiment apprécié la période post-olympique. Il était temps de retourner au travail,” confie Antoine Zeghdar, champion olympique âgé de 25 ans. “Cela nous donne envie de recommencer et de nous entraîner dur pour atteindre nos objectifs. Nous sommes des athlètes de haut niveau, nous aimons la compétition. Les Jeux Olympiques ne sont pas une fin en soi. Nous sommes impatients de continuer à bien performer et de chercher d’autres succès.” La tâche ne s’annonce pas trop difficile pour retrouver le rythme, car l’envie de progresser et de viser plus haut est bien présente.
L’équipe de France a connu un changement de visage avec un nouvel entraîneur, Benoît Baby, et seulement cinq médaillés d’or présents au redémarrage (Paulin Riva, Stephen Parez-Edo Martin, Jordan Sepho, Varian Pasquet et Antoine Zeghdar) dans le groupe de 13 joueurs sélectionnés pour l’étape émiratie. Certains, après l’aventure dorée aux Jeux Olympiques, sont retournés au Top 14, comme Antoine Dupont, ainsi que Jean-Pascal Barraque (Perpignan), Aaron Grandidier-Nkanang (Pau) ou Rayan Rebbadj (Toulon).
“Nous ne pensons pas vraiment à ceux qui sont revenus au XV. Nous voulons simplement commencer à préparer les prochains Jeux dans quatre ans,” souligne Varian Pasquet, également âgé de 25 ans. “Il sera essentiel que nous élevions tous notre niveau afin d’avoir une équipe très homogène, comme c’était le cas lors des précédents Jeux Olympiques. Que ce soit pour les remplaçants ou les titulaires sur le terrain, il est crucial de créer une équipe solide et cohérente rapidement.”
Antoine Zeghdar, joueur à Castres, ajoute que “l’intégration des nouveaux s’est bien déroulée. Il existe en fait un système de développement en France. Ils avaient déjà quelques notions de notre système de jeu, donc ils n’ont pas eu de mal à s’adapter. Et puis, ce sont de très bonnes personnes. Nous nous sommes tous bien entendus dès le départ.” Son coéquipier Varian Pasquet souligne que “leurs attentions jouent un rôle dans l’équilibre que nous avons gagné. Ils nous voient comme des experts et apprennent à travers nous. Nous devons maintenant nous affirmer en tant que leaders et leur montrer le chemin, car le circuit mondial est quelque chose de différent…”
La motivation reste intacte, surtout pour les “anciens”. L’objectif des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 est présent dans tous les esprits. “Nous aurions pu nous demander s’il fallait arrêter après un titre olympique, mais c’est toujours super excitant et motivant de continuer. Parce que gagner une fois – je ne dirai pas que c’est facile – mais c’est réalisable. Rester au sommet est très difficile,” déclare Varian Pasquet. “Bien sûr, cela nous motive. Nous sommes tous des compétiteurs dans cette équipe, et nous voulons tous y retourner.” Pour leur retour, les Bleus de 7 se retrouvent dans une poule difficile avec l’Afrique du Sud, l’Australie et le Kenya.
Maintenant, la France – la seule nation championne olympique aux côtés des Fidji (2016, 2021) – doit assumer son nouveau statut en tant qu’équipe à battre. “Il est certain que nous serons attendus. Nous devons endosser ce rôle,” insiste Antoine Zeghdar. “Nous devons continuer dans nos principes et notre système de jeu qui a si bien fonctionné jusqu’à présent. C’est ce qui sera le plus important, poursuivre ce que nous savons faire et être aussi efficaces que possible pour arriver à Dubaï et pouvoir jouer de la meilleure manière.” Pour faire de nouveau des danses de victoire ? Les deux joueurs sourient : “Pour l’instant, nous nous concentrons sur le rugby. Nous avons mis cela en attente… Nous pourrions y penser plus tard!”
Le programme des Bleus à Dubaï :
Samedi 30 novembre (heure française)
France-Kenya à 7h50
France-Australie à 12h20
France-Afrique du Sud à 17h44