Tanguy Le Turquais’ Vendée Globe Journey: Episode 3 – Embracing the Unpredictable Nature of Luck

Tanguy Le Turquais' Vendée Globe Journey: Episode 3 - Embracing the Unpredictable Nature of Luck

During the second week of the Vendée Globe, Tanguy Le Turquais navigates through the challenging Doldrums, where he faces unpredictable winds and potential hazards. Despite experiencing setbacks, such as a near-accident with his equipment, he remains optimistic. As he reflects on the beauty of the surroundings and the loneliness of the journey, he celebrates crossing the equator, expressing gratitude for the experience and acknowledging the difficulties encountered along the way.

La Seconde Semaine du Vendée Globe

La deuxième semaine du Vendée Globe bat son plein. Tandis que son IMOCA glisse dans les alizés au large des côtes du Cap-Vert, Tanguy le Turquais se maintient entre la 22e et la 30e place. Mais comment aborde-t-il la redoutable zone des Doldrums, cet endroit où les vents du Nord et du Sud se rencontrent à l’équateur ?

Les Défis des Doldrums

J.09 “Je suis un peu déçu, j’avais eu pas mal de chance jusqu’à présent dans le calme, je pense que je m’en sortais bien. Et maintenant, j’ai passé la nuit coincé sous ce truc. J’ai passé toute la nuit en dessous. Impossible de m’en sortir,” raconte Tanguy Le Turquais en désignant une masse nuageuse au loin. Un avant-goût de ce qui l’attend dans les Doldrums.

J.10 “Nous sommes très proches d’entrer,” explique le skipper de Lazare. “Nous savons qu’en 30 milles nautiques, nous arriverons dans les Doldrums avec les premiers nuages,” ajoute-t-il, montrant que l’ambiance extérieure est complètement différente.

Avant tout, Tanguy doit s’assurer que l’équipement va tenir le coup. En particulier, le crash box, un compartiment étanche qui aide à protéger le voilier en cas de collision. “Nous devons vérifier que rien n’est lâche,” mais après inspection, Tanguy Le Turquais constate que “tout va bien !”

J.11 “Cela a presque tourné au désastre,” J.11 “Je suis en plein Doldrums,” explique Tanguy Le Turquais en racontant un incident qui aurait pu avoir de graves conséquences. “La nuit dernière, il m’est arrivé quelque chose. Au milieu des Doldrums, le vent change tout le temps, il faut changer de voiles, il faut faire beaucoup de manœuvres. Et cela a failli tourner au désastre. Sur ce winch, je n’avais fait que deux tours. Il y en a quatre, et quand j’ai voulu relâcher au milieu de la nuit à cause d’une surpression, ça a cassé. J’ai failli me faire déchirer le bras. C’est un petit rappel à l’ordre.” Leçon apprise, “tout est rangé, prêt à être déployé en cas de besoin. Et l’intérieur est pareil. La propreté, en course au large comme en navigation de loisirs, est d’une importance capitale !”

J.12 “Les Doldrums sont un endroit où le vent est très instable. Et comme vous pouvez le voir en ce moment, il est souvent très faible,” décrit Tanguy Le Turquais, qui profite de ces moments pour apprécier la beauté du paysage. “Si on oublie un peu la compétition pendant 30 secondes, le moment est quand même assez agréable.” C’est aussi dans ces moments de calme que la difficulté du Vendée Globe se fait sentir : “C’est vrai que parfois, c’est juste le début, on ressent la solitude. Et puis le manque de confort aussi. Je commence à me sentir comme un animal sauvage.” Le confort quotidien sur terre commence également à manquer : “Je veux terriblement une douche. J’ai tellement chaud, je transpire tellement que je colle partout. Ça m’empêche même de dormir la nuit.” Mais il en faut plus pour éteindre l’enthousiasme de notre skipper : “Honnêtement, j’ai du mal à dire quoi que ce soit de négatif sur tout ce qui se passe, car c’est quand même du bonheur.”

J.13 “Pour la traversée de l’équateur de l’IMOCA Lazare, c’était évidemment la grande étape. 3, 2, 1… Équateur !” s’exclame Tanguy après avoir franchi la ligne symbolique entre les hémisphères nord et sud. Il en profite pour exprimer une série de remerciements : “Bravo à tous ! Merci à Neptune pour cette traversée qui n’était pas simple. Ne nous mentons pas, ce n’était pas simple.”