Toronto Plane Overturns: Do Flight Attendants Have Training for Emergency Situations?

Toronto Plane Overturns: Do Flight Attendants Have Training for Emergency Situations?

Flight attendants are trained to handle extreme situations, such as the recent Delta Air Lines incident in Toronto. Valérie Favreau, a flight attendant, emphasizes their extensive training, which prepares them for catastrophic scenarios. During emergencies, crew members prioritize swift evacuation, often in challenging conditions. They maintain composure to reassure passengers while ensuring a quick exit, as safety takes precedence over personal belongings. Continuous preparation for such crises is crucial, even if they hope never to face them.

La formation des agents de bord pour les situations d’urgence

Les agents de bord sont préparés à faire face à “l’impensable” lors d’un accident d’avion, comme ce fut le cas à Toronto lundi dernier, où un avion de Delta Air Lines a percuté le sol à l’atterrissage avant de prendre feu et de se retourner.

Dans de telles circonstances, Valérie Favreau, une hôtesse de l’air, explique lors d’une interview avec Qub radio que même si les agents de bord espèrent que des événements de cette nature “n’arrivent jamais”, ils sont formés pour gérer les scénarios les plus graves. Leur formation s’étend sur quatre à six semaines, axée sur les interventions lors de “scénarios catastrophiques” en vol.

L’intervention remarquée de l’équipage

Selon Mme Favreau, lors d’un incident comme celui de Toronto, ce sont probablement les agents de bord, qui se trouvaient à l’envers, qui se sont détachés pour commencer l’évacuation, même s’ils ne sont pas spécifiquement formés pour cela. Elle qualifie l’intervention de l’équipage de “spectaculaire” et “extraordinaire”, car ils ont réussi à évacuer les passagers tout en étant dans une position difficile.

Malgré les flammes et les épais nuages de fumée noire qui entouraient l’appareil, les agents de bord ont fait preuve d’un grand sang-froid pour rassurer les passagers à bord. En cas d’urgence, ils évaluent rapidement qui pourrait les aider et se concentrent sur ceux qui se trouvent près des sorties de secours. “Il est crucial d’évacuer le plus rapidement possible, surtout avec le risque élevé d’incendie,” souligne Valérie Favreau.

Le temps est un facteur essentiel, car il est nécessaire d’évacuer l’avion en 90 secondes. Les passagers doivent laisser tous leurs effets personnels derrière eux, car “ce ne sont que des objets, les vies humaines ne peuvent pas être remplacées.” Bien que le capitaine soit techniquement le dernier à quitter l’appareil, la sécurité de tous doit primer sur la hiérarchie en cas de danger imminent.

En tant qu’agente de bord, Mme Favreau affirme que la préparation pour une situation comme celle survenue à Toronto est essentielle. “Nous ne sommes pas en alerte élevée ou nerveux en permanence, mais nous sommes formés pour gérer les crises.”

**Voir l’intégralité de l’interview avec Mme Favreau ci-dessus.**