Les meilleurs coussins de voyage

Vous pensez que tous les coussins de voyage se valent ? Nous aussi, nous le pensions, jusqu’à ce que nous testions ces huit oreillers : les différences sont frappantes, tant en termes d’ergonomie que de confort. Seuls les meilleurs offrent un réel soulagement lors des longs voyages en avion, en autocar ou en train. Dans les transports, les sièges sont rarement adaptés à un sommeil réparateur : on ne peut pas nécessairement les incliner suffisamment. Leur appuie-tête est souvent trop rigide et ne maintient pas bien la tête.

Pour pallier ces inconvénients, il existe une solution simple et peu coûteuse, le coussin de voyage. On trouve aujourd’hui des dizaines de modèles aux formes parfois étranges. Nous en avons sélectionné huit, dont deux modèles gonflables, que nous avons soumis à une batterie de tests rigoureux. La lecture de centaines de commentaires sur Amazon nous a appris que ces oreillers sont aussi utilisés durant les périples en voiture, voire à la maison, dans le canapé, pour lire ou regarder la télé. Ces usages ont été pris en compte dans nos tests.

Ce modèle a été spécialement développé pour améliorer le confort lors des longs voyages en avion ou en autocar. En témoigne la partie arrière, recouverte d’un revêtement antidérapant, qui assure une bonne stabilité au coussin lorsqu’il repose contre l’appuie-tête. D’un point de vue ergonomique, le Travelrest se distingue des autres coussins de notre guide par la hauteur importante de ses parois latérales, enveloppant à la fois le cou et le bas du visage. Une fois la languette en scratch ajustée, la tête est fermement maintenue. Cet enveloppement permet aussi d’éviter que la tête ne bascule vers l’avant. La contrepartie, c’est qu’une fois installé, il est difficile de tourner la tête à l’horizontale, un peu comme si l’on portait une minerve. Si cette ergonomie contribue au bon relâchement des muscles cervicaux, elle peut s’avérer gênante pour discuter avec une personne assise sur le siège d’à côté. En revanche, ce maintien intéressera les utilisateurs qui souffrent de douleurs cervicales chroniques. Pas seulement pour améliorer le confort dans les transports, mais aussi pour regarder un film depuis le canapé. Le revêtement en velours, amovible et lavable, est sans conteste le plus qualitatif parmi tous les oreillers de ce comparatif. Et sa douceur est très agréable.

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Everlasting Comfort

Le meilleur coussin moelleux

Moelleux sans être mou, et moins enveloppant que le Travelrest, cet oreiller est un vrai cocon. Son revêtement en velours est particulièrement doux mais moins qualitatif que celui du Travelrest.

*Au moment de la publication, le prix était de 29,99€

Deux centimètres. C’est la différence de hauteur entre les parois latérales de cet coussin, et celles du Travelrest. Douze centimètres au lieu de quatorze, cela semble très peu et pourtant, cela change tout d’un point de vue ergonomique : l’Everlasting Comfort maintient moins fermement la tête que le Travelrest. Celle-ci peut donc s’incliner un peu plus sur le côté, sans excès évidemment. En outre, comme les parois montent moins haut sur le visage, les mouvements latéraux ne sont pas trop entravés : on discute plus facilement avec son voisin. Néanmoins, deux cordelettes réglables permettent d’ajuster la compression, notamment pour éviter que la tête ne bascule vers l’avant. Comme le matériau à mémoire de forme est moins dense que celui du Travelrest, l’Everlasting est plus moelleux. C’est donc un bon choix pour les utilisateurs qui, au quotidien, utilisent un oreiller de densité moyenne. Ceux qui préfèrent un maintien ferme se tourneront plutôt vers le Travelrest. L’Everlasting dispose d’un revêtement amovible en velours, sur lequel on a plaisir à poser le visage. En revanche, il se révèle moins épais que celui du Travelrest, et sa qualité nous apparaît inférieure.

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L’oreiller gonflable à  fermeté ajustable Sunany

Sunany

L’oreiller gonflable à fermeté ajustable

Cet oreiller gonflable offre la possibilité de régler la fermeté suivant l’air que l’on y insuffle. En outre, il est à peine plus encombrant qu’une grosse paire de chaussettes, une fois dégonflé.

*Au moment de la publication, le prix était de 29,99€

Gonflé, le Sunany ressemble à s’y méprendre à un coussin à mémoire de forme. D’un point de vue esthétique en tout cas, puisque son boudin gonflable est recouvert d’une housse en velours, amovible et lavable. Son avantage principal, c’est que sa densité dépend du niveau de gonflage. Les utilisateurs adeptes du maintien moelleux ou ferme peuvent donc le régler à leur convenance. Autre atout : sa large valve permet de le gonfler en deux expirations seulement. C’est assez remarquable compte tenu du volume de l’oreiller. Et une fois dégonflé, il prend vraiment peu de place, se glissant aisément dans la poche, le sac à main, ou la pochette latérale d’une valise cabine. Le confort et le maintien latéral sont très satisfaisants, sans toutefois atteindre le niveau des meilleurs coussins à mémoire de forme. Petit bémol, lorsque le coussin est faiblement gonflé, le menton peut frotter sur la bande en scratch réglable, et occasionner une irritation de la peau. Le Sunany est le seul modèle de notre sélection à être fourni avec une capuche. Cet accessoire se clipse sur les deux côtés de l’oreiller, pour apporter un complément de chaleur dans les environnements frais, tels que la cabine des long-courriers et les bus, souvent abondamment ventilés par l’air conditionné.

Tout ce que nous recommandons

Le guide complet

• Pourquoi nous faire confiance ?

A qui s’adressent les coussins de voyage ?

Comment nous les avons choisis

Comment nous les avons testés

Le meilleur coussin à maintien ferme : le Travelrest

Le meilleur coussin moelleux : l’Everlasting Comfort

Un excellent oreiller gonflable à la fermeté ajustable : le Suany

Les autres modèles testés

Pourquoi nous faire confiance ?

L’auteur de ce guide a été chef de rubrique Matériels à l’Ordinateur individuel, l’un des magazines informatiques les plus populaires des années 1990 et 2000. Durant 11 ans, il a notamment été en charge des comparatifs de matériels. Depuis 2012, il intervient pour différents médias en tant que journaliste indépendant, notamment 01net et 60 millions de consommateurs. Dans le cadre de ce guide d’achat, il a recueilli les témoignages de 7 utilisateurs réguliers de coussins de voyage et parcouru des centaines d’avis sur Internet. Cinq testeurs ont donné leur avis sur chaque coussin, et parmi ces personnes, deux les ont essayé plus longuement.

A qui s’adressent les coussins de voyage ?

En interrogeant les utilisateurs, et en parcourant des avis d’acheteurs, nous avons constaté que les oreillers de voyage séduisent ceux qui effectuent régulièrement de longs trajets, quel que soit le mode de transport. Les témoignages recueillis montrent que l’achat d’un de ces coussins survient souvent après avoir effectué un interminable voyage en avion, et avoir souffert d’inconfort, de fatigue, voire d’une douleur au niveau des cervicales.

Une fois adopté, le coussin trouve tout naturellement sa place dans la voiture, y compris pour des trajets de 2 ou 3 heures. Par ailleurs, les Français sont de plus en plus nombreux à voyager en autocar pour les trajets interurbains, même pour se rendre à l’étranger. Là encore, les voyageurs qui passent plus de cinq heures dans des conditions spartiates investissent dans un oreiller en prévision de leurs futurs déplacements. Plus étonnant, certains acheteurs indiquent utiliser leur coussin de voyage lorsqu’ils s’installent dans leur canapé pour regarder la télévision.

Deux des utilisateurs que nous avons sollicités utilisaient un oreiller gonflable qui leur avait été offert gratuitement dans un salon consacré au tourisme. Lorsque nous leur avons proposé de tester certains des modèles retenus pour ce guide d’achat, ils ont constaté de réelles différences avec leur coussin habituel mais surtout, le bien meilleur confort procuré par certains. Car ces objets, en apparence très simples, sont loin d’être tous aussi performants, comme l’ont montré nos tests.

Les trois gagnants du comparatif, de gauche à droite : le Sunany, le Travelrest  et l’Everlasting Comfort.

Que recherchent en priorité les utilisateurs ? D’abord un bon maintien du cou, pour que la tête ne penche ni sur le côté ni vers l’avant, deux positions qui, à la longue, peuvent s’avérer douloureuses et réveiller le voyageur assoupi. Ensuite, le tissu doit être aussi doux que possible pour éviter toute irritation. Enfin, l’oreiller doit être ni trop ferme, ni trop mou. Problème : ce ressenti dépend de l’utilisateur. Un modèle qui paraît trop dense à certains apparaîtra au contraire moelleux à d’autres. Résoudre ce casse-tête étant impossible, nous avons retenu deux coussins à mémoire de forme dotés d’une excellente ergonomie, mais qui diffèrent par la fermeté de leur maintien.

A l’exception du modèle Samsonite, tous les oreillers testés peuvent être suspendus à la poignée
télescopique d’une valise cabine.

Parmi les autres critères d’achat évoqués figure la possibilité de laver l’oreiller, ou au moins son revêtement, s’il est amovible. En revanche, un encombrement minimal, une fois le coussin plié, n’apparaît pas primordial. Il faut dire qu’une fois rangé dans sa housse de transport, cet objet prend peu de place. Quant aux passagers des avions, certains ont pris l’habitude de suspendre leur coussin à la poignée télescopique de leur valise cabine.

Le nombre d’oreillers proposés sur les sites de vente en ligne, Amazon et Cdiscount notamment, est pléthorique. Mais à y regarder de plus près, on constate que de nombreux modèles diffèrent seulement par la couleur de leur tissu, ou par les accessoires fournis. C’est par exemple le cas du coussin Life Hall Kierain, vendu sous les marques Caldion, Com-Four, Far win ou Yuning. Tous proviennent sans doute de la même usine, leur prix étant quasiment identique. Pour choisir les huit oreillers de notre guide d’achat, nous avons d’abord présélectionné les modèles les plus vendus et les mieux notés sur Amazon. Nous avons ensuite parcouru les avis des acheteurs, avec toute la retenue qui s’impose, les faux avis étant légion sur la place de marché. Au final, nous avons sélectionné huit coussins pour lesquels les commentaires nous apparaissaient crédibles, notamment ceux qui soulignaient à la fois les qualités, mais aussi des défauts non rédhibitoires.

• Ergonomie

Nous avons évalué le confort de chaque oreiller en le testant durant au moins une heure au cours d’un déplacement en voiture. Par ailleurs, nous les avons passés successivement assis dans un siège d’avion, grâce à l’aimable concours d’Expliseat, qui nous a accueilli dans ses ateliers. Cette entreprise française conçoit et commercialise le siège d’avion de ligne le plus léger au monde. nous avons donc pu évaluer l’efficacité du maintien du cou de chaque coussin, tête collée contre l’appuie-tête ou inclinée vers la droite et la gauche. Le coussin Travelrest, à mémoire de forme, a excellé lors de ce test. Attention seulement à ne pas trop serrer la sangle en scratch, sous peine d’éprouver une sensation d’oppression fort désagréable.

Aucun risque de ce genre avec l’autre coussin à mémoire de forme que nous recommandons, l’Everlasting Comfort. Non seulement il est moins haut (12 cm de haut contre 14 cm pour le Travelrest), mais sa mousse est moins dense. En résumé, si vous aimez avoir la tête bien enveloppée lorsque vous dormez, vous apprécierez le maintien du Travelrest. Si vous préférez un oreiller un peu plus lâche, mais plus moelleux, optez pour l’Everlasting. Ou pour le coussin gonflable Sunany, dont la fermeté est proportionnelle à la quantité d’air qu’on y insuffle. En sachant qu’il ne se hisse pas tout à fait au niveau de confort des deux autres modèles.

Comme certains acheteurs sur Amazon indiquent utiliser leur oreiller de voyage dans leur canapé, nous avons souhaité évaluer l’intérêt d’une telle pratique. Pour un canapé dépourvu d’appuie-tête, il faut incliner la tête en arrière pour poser le coussin sur le dossier, ce qui est peu pratique pour lire ou regarder la télé. Parmi les modèles de notre sélection, seul l’oreiller gonflable Sunany, en raison de sa forme spécifique, est adapté à cet usage. En revanche, si l’on conserve la tête droite, il donne la sensation de porter une minerve. Le résultat est d’ailleurs comparable avec les oreillers qui maintiennent fermement le cou, comme le Travelrest, particulièrement enveloppant. De fait, ce modèle pourrait convenir aux personnes qui souffrent de douleurs cervicales : il maintient la tête bien place, comme une minerve.

En haut à droite, le Sunany est l’un des coussins les plus compacts une fois dégonflé et rangé dans sa housse.

• Compression et retour à la forme d’usage

Les coussins à mémoire de forme sont livrés compressés dans leur housse de transport. Les modèles gonflables sont vendus dégonflés, dans une housse également. Nous avons commencé par déballer les oreillers à mémoire de forme et à rembourrage en polyester, puis mesuré le temps nécessaire pour qu’ils retrouvent leur forme fonctionnelle. Bonne surprise, le processus est rapide, à peine une minute pour les plus compressés. Nous avons recomprimé les coussins dans leur housse, et appliqué sur chacun un poids de 5 kg (le poids moyen d’une tête adulte), durant 8 heures, avant de mesurer le temps de retour à la forme d’usage.

Là encore, tous les coussins sont de nouveau fonctionnels après quelques dizaines de secondes au maximum. Nous avons réalisé ce test avec les deux coussins gonflables, qui n’ont montré aucune déformation ou fuite. Attention cependant, certains acheteurs d’oreillers ont indiqué que la mémoire de forme de ces mousses s’estompait avec le temps, conduisant à une déformation progressive. Nos tests ne nous ont pas permis de mettre en lumière cette anomalie, et aucun des coussins de notre sélection n’a fait l’objet d’une telle critique de la part des internautes. Mais il est possible que cette « perte de mémoire » survienne si le coussin reste comprimé trop longtemps dans sa housse de transport. Pour cette raison, il est sans doute préférable de ne pas compresser un tel oreiller s’il doit être stocké durant une longue période.

• Lavage

Il nous apparaît essentiel de pouvoir laver les coussins. D’abord car les tissus neufs peuvent contenir des traces d’allergènes issus des produits utilisés pour leur fabrication. Il est donc conseillé de les laver avant d’y poser son visage. Ensuite, parce qu’ils sont utilisés dans des lieux pas forcément très propres. Enfin, car ils absorbent la transpiration émise par l’utilisateur. Tous les modèles de ce guide sont lavables. Les J-Pillow, Bcozzy et Samsonite (une fois dégonflés, et valve fermée) passent directement à la machine. Ce n’est pas le cas des modèles à mémoire de forme et du Sunany gonflable, dont seule la housse amovible peut être lavée. Nous avons d’abord plongé chaque coussin durant une heure dans un bain d’eau froide, afin de vérifier qu’ils ne déteignaient pas. Aucun problème n’a été détecté à ce stade. Nous avons ensuite lavé les oreillers à la machine, à 30°, avec un cycle court de 20 minutes et un essorage à 900 tours/minute. Là encore, tout s’est parfaitement bien déroulé.

Le meilleur coussin à maintien ferme

Si le Travelrest domine ce guide d’achat, c’est pour plusieurs raisons. Au contraire des autres modèles, sa partie arrière est biseautée. Ainsi, le cou est plus proche de l’assise, et la tête ne penche pas vers l’arrière, ce qui évite la tension, même minime, des muscles cervicaux. Une priorité confort de ses concepteurs, qui se manifeste aussi dans la forme des parois latérales du coussin. Très hautes, elles épousent non seulement le cou, mais tout le bas du visage, pour offrir le meilleur maintien possible. Même en serrant la sangle de menton au minimum, c’est toute la tête qui est immobilisée, avec pour bénéfice un relâchement complet des muscles cervicaux.

Le confort est remarquable, que l’on utilise l’oreiller pour regarder un film, ou pour éviter toute gêne, inconfort ou courbatures susceptibles de nuire à la qualité du sommeil. Comme ce modèle enveloppe le visage jusqu’aux pommettes, la tête s’incline à peine sur le côté. Elle peut néanmoins pencher vers l’avant, si la sangle en scratch est réglée au minimum. Mais jamais au point de provoquer une inconfortable tension musculaire. De ce fait, le Travelrest s’avère très utile aux personnes souffrant de douleurs cervicales chroniques. Il pourra ainsi être porté également pour soutenir la tête, comme le ferait une minerve, pour lire ou regarder un film chez soi. En contrepartie, il est difficile de pivoter la tête, ce qui n’est pas très pratique lorsqu’on souhaite converser avec un autre passager ou son voisin de canapé.

La qualité de fabrication du Travelrest est remarquable, bien supérieure à celle des autres modèles de notre sélection, y compris l’Everlasting Comfort, que nous recommandons par ailleurs. Sa housse de velours amovible est épaisse et d’une grande douceur. La partie inférieure arrière est recouverte d’un tissu antidérapant, conçu pour éviter le déplacement du coussin lorsque l’on repose sa tête contre le dossier du siège d’avion, du train ou de l’autocar.

Le fond biseauté du Travelrest est tapissé d’un motif texturé en silicone qui assure sa stabilité sur l’appuie-tête.

Malgré sa relative fermeté, le Travelrest se comprime aisément et une fois tassé dans sa housse de transport, il est à peine plus volumineux qu’un beau melon. Lorsqu’on l’en extrait, il ne lui faut que quelques secondes pour retrouver sa forme normale. Attention quand même, les utilisateurs d’autres coussins à mémoire de forme rapportent que leur forme peut s’altérer si l’oreiller est comprimé trop longtemps dans sa housse. Cette critique ne concerne pas le Travelrest, mais il nous semble prudent de ne pas le comprimer s’il doit être stocké pendant une longue période.

Enfin, la housse de velours est équipée d’une longue fermeture éclair, bien pratique pour l’extraire et la laver. Comme la forme en mousse est assez compacte, nous craignions d’avoir du mal à la replacer, mais cette opération est en réalité très facile. Il est fortement conseillé de laver la housse avant la première utilisation, pour la débarrasser des résidus de produits chimiques employés pour la fabrication, et possiblement allergènes. Un conseil valable pour tous les coussins de ce comparatif.

Des défauts pardonnables

La languette en scratch est un peu courte ; les personnes présentant un tour de cou supérieur à 46 cm risquent d’avoir un peu de mal à la fermer. En outre, en raison de sa hauteur importante, et de la fermeté de son maintien, le Travelrest limite les mouvements latéraux de la tête. Enfin, le velours a beau être extrêmement confortable, il n’est pas respirant, et a tendance à échauffer les oreilles après quelques heures.

Le meilleur coussin de voyage moelleux

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Le meilleur coussin moelleux Everlasting Comfort

Everlasting Comfort

Le meilleur coussin moelleux

Moelleux sans être mou, et moins enveloppant que le Travelrest, cet oreiller est un vrai cocon. Son revêtement en velours est particulièrement doux mais moins qualitatif que celui du Travelrest.

*Au moment de la publication, le prix était de 29,99€

Ce coussin à mémoire de forme n’atteint pas la qualité de fabrication du Travelrest. Le revêtement en velours est plus fin, ce qui occasionne des plis au niveau de la courbure supérieure de l’oreiller. Rien de rédhibitoire bien sûr, d’autant que l’Everlasting coûte, au moment de la rédaction de ce comparatif, dix euros de moins que le Travelrest. Et surtout, ce coussin cumule par ailleurs les points positifs qui justifient notre recommandation.

D’abord, il est très, très confortable. Non seulement le velours est agréable au toucher, mais son moelleux donne l’envie de s’y blottir comme dans un nid douillet. Ce coussin, c’est un vrai doudou. Les cordons autobloquants permettent de régler finement la compression de la mousse sur le cou, mais même serrés au maximum, ils n’entraînent aucune sensation d’oppression. Et il demeure possible de tourner la tête de droite à gauche sans efforts. Bien sûr, comme ce coussin est moins haut et plus moelleux que le Travelrest, la tête n’est pas aussi fermement maintenue. Mais elle l’est suffisamment pour éviter la tension des muscles cervicaux, y compris si elle bascule vers l’avant.

En résumé, alors que le Travelrest immobilise la tête dans une position optimale, l’Everlasting sacrifie cette rigueur au profit d’une plus grande liberté de mouvements. Le choix de l’un ou l’autre modèle est donc une affaire de goût. Si vous utilisez chez vous un oreiller moelleux, vous retrouverez cette sensation avec ce modèle. Si vous préférez un soutien plus ferme, optez plutôt pour le Travelrest. Encore une fois, moelleux ne signifie pas mou. Pour preuve, le coussin dispose d’une pochette latérale extensible, pouvant accueillir un smartphone (jusqu’à 6.5 pouces sans coque). Mais si l’on penche la tête de ce côté, on ne sent absolument pas l’appareil.

Le tissu de velours est amovible et lavable en machine à 30°. Comme la mousse est assez souple, replacer ce tissu est un peu laborieux, mais tout le monde finira par s’en sortir. L’Everlasting Comfort est livré dans une housse de compression avec des bouchons d’oreilles et un masque de nuit. Une fois extrait, il retrouve sa forme d’usage en une quinzaine de secondes seulement.

Des défauts pardonnables

Sa housse de transport est trop grande pour réduire le volume du coussin au minimum. Autre petit bémol, ce coussin est le plus lourd du comparatif, avec un poids de 420 grammes, soit 64 grammes de plus que le Travelrest.

Un excellent oreiller gonflable à la fermeté ajustable

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L’oreiller gonflable à  fermeté ajustable Sunany

Sunany

L’oreiller gonflable à fermeté ajustable

Cet oreiller gonflable offre la possibilité de régler la fermeté suivant l’air que l’on y insuffle. En outre, il est à peine plus encombrant qu’une grosse paire de chaussettes, une fois dégonflé.

*Au moment de la publication, le prix était de 29,99€

Vous préférez un maintien ferme, ou au contraire, le confort douillet d’un oreiller moelleux ? Avec ce modèle, plus besoin de choisir. Le Sunany est un coussin gonflable : c’est la quantité d’air qu’on y insuffle qui détermine sa fermeté. Grâce au bouchon surdimensionné, il ne faut que deux expirations pour le remplir au maximum. Et pour en chasser l’air, il suffit de presser la valve qui bloque l’ouverture.

Une fois plié, le Sunany occupe autant de place qu’une grosse paire de chaussettes ; il est près de trois fois moins volumineux que le Travelrest ou l’Everlasting. Mais gonflé, il est plus imposant que ces derniers ! Au premier coup d’œil, sa forme interpelle. Dans quel sens faut-il l’utiliser ? Eh bien tout dépend de la situation. En voyage, lorsque le siège dispose d’un appuie-tête, il faut le disposer de façon que les deux « cornes », les parties plus hautes, reposent sur le buste. De cette façon, la tête est maintenue latéralement par les deux coussins, et par le tube de velours qui les relie, qui empêche le basculement vers l’avant. Si cela semble un peu étrange, le confort est bon. D’ailleurs, nos a priori se sont envolés dès la première utilisation. Le maintien latéral est excellent, mais n’empêche cependant pas de tourner (un peu), la tête. Pour une efficacité optimale, il est souhaitable de gonfler suffisamment la chambre à air. Une précaution nécessaire également pour que la peau ne frotte pas trop sur le tissu. En effet, bien qu’en velours, la housse n’a pas la douceur des housses des Travelrest et des Everlasting, même si nous n’avons ressenti aucune irritation durant nos tests.

L’avantage de cette forme incongrue, c’est qu’elle permet une utilisation tout aussi confortable sur canapé. Il suffit simplement de retourner l’oreiller, pour que ses « cornes » reposent cette fois sur le haut du dossier. La tête est alors bien maintenue, ce qui contribue au relâchement des muscles cervicaux, mais elle reste suffisamment droite pour permettre de regarder l’écran de télévision. Dans cette situation, il n’est pas nécessaire de trop gonfler la membrane ; le moelleux est alors des plus agréables.

Raffinement sympathique, le coussin est fourni avec une capuche qui s’attache sur les parois latérales, afin d’apporter un peu de chaleur en cas de besoin. Par exemple lors des vols de nuit en long-courrier durant lesquels les passagers sont abondamment ventilés. A l’instar des oreillers à mémoire de forme, le revêtement de tissu est amovible et lavable en machine. Pour le replacer sans trop d’effort, il faut légèrement gonfler la membrane, de manière à bien positionner les deux cornes du coussin. Un lavage préalable à l’utilisation est préférable, pour éviter tout risque d’allergie causée par les résidus de produits employés durant la fabrication.

Un défaut pardonnable.

Si ce coussin remplit fort bien son office, ses finitions pourraient être plus soignées. Ainsi, le fabricant utilise une fermeture éclair de piètre qualité, plus grande que l’ouverture permettant d’extraire le revêtement de tissu. Le surplus de fermeture pendouille hors de l’oreiller, et c’est fort disgracieux.

Les autres modèles testés

Bcozzy

Le Bcozzy ressemble davantage à un tour de cou qu’à un oreiller de voyage. Compact et léger, il s’enroule autour du cou et se fixe grâce à une bande scratch. L’intérieur est composé d’un rembourrage en polyester et non d’une mousse à mémoire de forme. Il peut donc être lavé en machine. Si le Bcozzy offre un confort appréciable et empêche la tête de basculer vers l’avant, le maintien latéral est inférieur à celui des meilleurs modèles de notre sélection. Notamment en raison de sa faible densité et sa hauteur limitée à dix centimètres seulement.

Fosmon

Ce modèle à mémoire de forme se distingue par la belle qualité de son revêtement amovible. Le tissu est agréable et, une fois n’est pas coutume, suffisamment respirant pour limiter l’échauffement. Cependant, si le maintien latéral est correct, le coussin n’empêche pas la bascule de la tête vers l’avant. En cause, la languette de serrage, trop courte pour compresser efficacement les parois. Le fabricant suggère de retourner l’oreiller. Mais si cela améliore le maintien, on ressent alors une désagréable compression de la gorge.

J-Pillow

Développé par une ancienne hôtesse de l’air britannique, Le J-Pillow est un coussin pour le moins atypique et déroutant. Au point qu’un mode d’emploi est imprimé sur la housse de transport ! Il s’agit de glisser une sorte de « trompe » sous le menton, de façon que la tête repose sur ses deux « oreilles ». Cette configuration est censée donner l’impression de se reposer contre un hublot ou une fenêtre, puisque tout un côté du visage est collé contre le coussin. En pratique, le J-Pillow peine pourtant à convaincre. D’abord parce que le maintien n’est guère efficace, comparé aux coussins plus traditionnels. Ensuite parce que si l’on souhaite incliner la tête de l’autre côté, il faut changer le sens de l’oreiller. Enfin, le J-Pillow n’est pas adapté aux porteurs de lunettes, car la partie supérieure appuie sur les tempes.

L’envers du confort : mises à nu, les mousses à mémoire de forme se révèlent souvent grossièrement taillées, ou parsemées de trous, voire tachées. D’où l’impératif d’une bonne housse hermétique et lavable.

Life Hall Kierain

Un prix riquiqui, et un agréable revêtement en velours, voilà les seuls atouts de cet oreiller à mémoire de forme. Ils ne suffisent pas à occulter ses défauts : la mousse est bien trop fine et moelleuse pour assurer un bon maintien latéral. Mais surtout, la languette de fixation n’est pas réglable. Trop lâche, elle ne prévient pas le basculement de la tête vers l’avant. Nous avons tenté d’améliorer la compression latérale en fixant des épingles à nourrice sur la fermeture, mais sans succès.

Samsonite gonflable

La notoriété d’une marque n’est pas toujours un gage de qualité. En témoigne ce coussin Samsonite gonflable. Certes, le tissu recouvrant la partie supérieure est assez doux, et le maintien latéral est correct lorsque le gonflage est maximal. Cependant, aucune languette de serrage n’interdit le basculement de la tête vers l’avant. Et de plus, la partie inférieure du coussin, en une sorte de tissu antidérapant, est scellée à la partie supérieure par une bande de tissu qui provoque une irritation instantanée de la peau. Un défaut rédhibitoire. D’autant que ce modèle coûte plus de 20 euros, alors qu’il n’est pas meilleur que les oreillers gonflables publicitaires gracieusement offerts aux visiteurs des foires et salons.

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