MARKETS POINT-Europe continues its third session of increase since the beginning of the year – 05/01/2022 at 6:16 pm


    * En Europe, le CAC 40 gagne 0,81% et le Stoxx 600 grignote 0,07%
    * L'appétit pour le risque se confirme, Omicron inquiète moins
    * Wall Street dans le désordre à mi-séance, les "techs" pèsent
    * La Fed publiera à 19h00 GMT le compte rendu de sa réunion de décembre

    par Claude Chendjou
    PARIS, 5 janvier (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en hausse
mercredi pour la troisième séance consécutive depuis le début de l'année dans un
contexte de reflux des craintes liées au variant Omicron du coronavirus, tandis
qu'à Wall Street, les indices évoluaient dans le désordre à mi-séance dans
l'attente de la publication du compte rendu de la réunion de décembre de la
Réserve fédérale américaine.
    À Paris, le CAC 40  .FCHI  a fini sur un gain de 0,81 % à 7.376,37 points,
inscrivant un nouveau record en clôture. Le Footsie britannique  .FTSE  a pris
0,18% et le Dax allemand  .GDAXI  0,74%. 
    L'indice EuroStoxx 50  .STOXX50E  a avancé de 0,56% et le FTSEurofirst 300
 .FTEU3  de 0,07%. Le Stoxx 600  .STOXX  a gagné 0,07%, à 494,35 points, lui
aussi à un sommet sans précédent en clôture.
    Malgré la recrudescence des cas de contaminations par le virus Sars-CoV-2
dans le monde, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que de
nouvelles données suggéraient que le variant Omicron du coronavirus responsable
du COVID-19 était à l'origine de symptômes moins sévères que les souches
précédentes.  nL8N2TK4MR  nL8N2TK1VT
    Les investisseurs estiment en conséquence que ce variant n'est de pas de
nature à faire dérailler durablement la croissance économique mondiale.
    Au regard de la modestie des gains, le marché affiche cependant une certaine
prudence, d'autant que les indices PMI du jour montrent que la reprise
économique de la zone euro s'est essoufflée en décembre en raison de la
pandémie. 
    L'indice PMI composite d'IHS Markit, considéré comme un bon baromètre de
l'état de santé de l'économie, a reculé à 53,3, son plus bas niveau depuis mars,
après 55,4 en novembre, selon les résultats définitifs de cette enquête.
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    Aux Etats-Unis, les investisseurs ont pris connaissance de l'enquête
mensuelle du cabinet ADP, qui fait état de 807.000 créations d'emplois en
décembre, soit plus de deux fois le chiffre anticipé par le consensus, signe de
la vigueur du marché du travail.  nL8N2TL34K
    Ils attendent désormais les "minutes" de la Réserve fédérale américaine qui
seront rendues publiques à 19h00 GMT. La banque centrale américaine a déclaré le
mois dernier qu'elle mettrait fin en mars à ses achats d'obligations sur les
marchés, prélude à au moins trois hausses de taux d'intérêt cette année.
    
    VALEURS EN EUROPE
    En Europe, le secteur automobile  .SXAP  sur le Stoxx 600 a particulièrement
brillé avec une croissance de 2,44% à 713,96 points, un niveau inédit en
clôture.
    A Paris, Renault  RENA.PA  a grimpé de 5,31% à la faveur des accords signés
par Qualcomm  QCOM.O  en matière de fourniture de puces à plusieurs
constructeurs automobiles, dont le groupe au losange. 
    Stellantis  STLA.MI  (+3,76%) et Amazon  AMZN.O  pour leur part ont annoncé
mercredi plusieurs accords pour développer notamment le cockpit de nouvelle
génération des voitures du constructeur franco-italo-américain.  nL8N2TL2ZP
    A Francfort, BMW  BMWG.DE  a avancé de 2,18%, le groupe ayant déclaré avoir
écoulé pour la première fois plus de 2,2 millions de véhicules sous la marque
BMW en 2021, soit davantage qu'en 2019 malgré le contexte de pénurie mondiale de
semi-conducteurs. 
    Dans la distribution, Carrefour  CARR.PA  a terminé sur un bond de 5,08%
après un article de Bloomberg, citant des sources proches du dossier, selon
lequel Auchan réfléchit à une nouvelle offre sur le groupe dirigé par Alexandre
Bompard.  nL8N2TL3ML
    Côté baisse, Nestlé  NESN.S  a abandonné 2,7%, pénalisé par un abaissement
de recommandation de Jefferies sur la valeur au regard des marges du groupe dans
un contexte de hausse des prix des matières premières. 
 
    A WALL STREET 
    Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones  .DJI  prend 0,17%, tandis
que le Standard & Poor's 500  .SPX  recule de 0,18% et le Nasdaq  .IXIC 
abandonne 0,88% dans un contexte de prudence avant les "minutes" de la Fed.
     Les valeurs sensibles à la conjoncture économique comme l'énergie  .SPNY 
(+0,97%), la finance  .SPSY  (+0,23%) et l'industrie  .SPLRCI 
(+0,39%)soutiennent le Dow tandis que les nouvelles technologies  .SPLRCT 
(-0,87%) pèsent sur le S&P-500 et le Nasdaq. 
    Côté hausse, Beyond Meat  BYND.O  gagne près de 1% après l'annonce par Yum
Brands  YUM.N , le propriétaire de la chaîne de restauration rapide KFC, de
nouveaux menus à base du "poulet végétal" du groupe spécialisé dans les
substituts de viande.
    A la baisse, Salesforce.com  CRM.N , en repli de près de 5%, souffre de
l'abaissement de la recommandation d'UBS sur l'éditeur de logiciels à "neutre"
contre "acheter" auparavant. 

    CHANGES
    Aux changes, l'indice dollar  .DXY , qui a gagné plus de 2% depuis la fin
octobre, recule de 0,25% face à un panier de devises internationales de
référence, avant la publication du compte rendu de la réunion de la Fed.
    L'euro, en hausse de 0,38%, se traite à 1,1326 dollar  EUR= .

    TAUX
    Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix
ans  US10YT=RR  est pratiquement stable, à 1,6788%, après avoir atteint la
veille un pic depuis le 24 novembre, à 1,686%.
    En Europe, la tendance est identique avec le Bund allemand à dix ans
 DE10YT=RR  et son équivalent français de même échéance  FR10YT=RR  qui ont fini
quasiment à l'équilibre à respectivement -0,126% et 0,2320%. 
    Le rendement des obligations italiennes à dix ans  IT10YT=RR , qui a terminé
à 1,241% (+2,6 points de base), a touché un plus haut de plus de deux mois avant
une adjudication de dette à 30 ans prévu le 24 janvier.  nL8N2TL2G5
    
    PÉTROLE
    Le marché pétrolier poursuit sa hausse, bénéficiant des anticipations d'une
solide demande cette année, l'Opep et ses alliés estimant notamment que l'impact
du variant Omicron du coronavirus sera limité. 
    Le baril de Brent  LCOc1  prend 1,43% à 81,15 dollars le baril et celui du
le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI)  CLc1  1,64% à 78,23
dollars.
    
    A SUIVRE JEUDI:  nL8N2TL3SJ 

    (Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

 (Reportage Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)
 ((Rédaction de Paris 01 49 49 50 00;))
 
((Les valeurs à suivre à la Bourse de Paris et en Europe  WATCH/LFR ))



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