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En Europe, le CAC 40 gagne 0,59% et le Stoxx 600 0,68%
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Wall Street hésite à mi-séance
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La 'tech' soutient les indices
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L'effondrement obligataire marque une pause
PARIS, 22 août (Reuters) - Les Bourses européennes ont rebondi en début
de semaine et clôturent en hausse mardi, après avoir décliné la semaine
précédente sous la pression d'une économie américaine plus résistante que prévue
et du ralentissement de l'économie chinoise.
À Paris, le CAC 40 .FCHI a gagné 0,59% à 7.240,88 points, tandis que le
Dax allemand .GDAXI progressait de 0,66% contre 0,18% pour le Footsie
britannique .FTSE .
L'indice EuroStoxx 50 .STOXX50E a terminé la séance sur une hausse de
0,84%, tandis que le FTSEurofirst 300 .FTEU3 se hissait de 0,72% et le Stoxx
600 .STOXX de 0,68%.
Malgré les hausses de taux, l'activité américaine ne montre pas de signes
d'affaiblissement, alors qu'un ralentissement de l'économie sera probablement
nécessaire pour casser le dynamisme des marchés du travail et ramener
l'inflation à sa cible de 2%.
Le diagnostic que portera le président de la Réserve fédérale Jerome Powell
sur l'économie américaine, qui s'exprimera vendredi dans le cadre de la réunion
de Jackson Hole, est donc très attendu par les marchés, qui y chercheront des
indications sur la trajectoire future des taux.
Autre rendez vous important pour les actifs américains, la publication des
résultats de Nvidia NVDA.O , attendus mercredi.
Les derniers résultats trimestriels du groupe avaient été bien meilleurs que
le consensus et avaient déclenché un rallye sur les actions américaines, et une
déception ce trimestre pourrait bien faire trébucher les actifs risqués.
La situation de l'économie chinoise, confrontée à une aggravation de sa
crise immobilière, contribue par ailleurs à peser sur le moral des
investisseurs.
TAUX
Le mouvement de vente sur les marchés obligataires a ralenti mardi après que
les rendements longs américains ont atteint un record sur 16 ans, les
investisseurs craignant que la Réserve fédérale ne maintienne ses taux
directeurs à un niveau élevé pendant plus longtemps qu'anticipé. FEDWATCH
Le rendement du Treasury à dix ans US10YT=RR stagne à 4,334%, tandis que
le taux à deux ans US2YT=RR grignote 4,3 pb à 5,0352%.
Le rendement du dix ans allemand DE10YT=RR recule de 5 pb à 2,657%, tandis
que celui du taux à deux ans DE2YT=RR cède 1,4 pb à 3,097%.
VALEURS
Le secteur de la 'tech' .SX8P a affiché la meilleure performance
sectorielle du Stoxx 600, en hausse de 1,98%, les titres liés au
semi-conducteurs ayant progressé avant la publication mercredi des résultats
très attendus de Nvidia NVDA.O . A Amsterdam, ASML ASML.AS et ASMI ASMI.AS
ont avancé respectivement de 3,27% et 2,76%, contre 0,72% pour BESI BESI.AS .
En France, STMicroelectronics STMPA.PA s'est octroyé 2,47%, tandis qu'en
Allemagne, Infineon IFXGn.DE augmentait de 2,71%.
Ubisoft Entertainment UBIP.PA a terminé en tête du Stoxx 600, en hausse de
8,51%, après qu'Activision a annoncé qu'il cèderait au groupe français les
droits de diffusion en continu de ses jeux.
A WALL STREET
Les marchés américains hésitent alors que l'appétit au risque se dégrade en
amont des résultats de Nvidia et de la réunion de Jackson Hole.
A l'heure de la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York
indiquaient un repli de 0,36% pour le Dow Jones .DJI , contre 0,16% pour le
Standard & Poor's 500 .SPX , tandis que le Nasdaq Composite .IXIC s'octroyait
0,29%.
CHANGES
Le dollar progresse, soutenu par le positionnement des investisseurs en
amont de Jackson Hole et par les inquiétudes sur la croissance chinoise, qui
profitent aux actifs refuge.
Le dollar avance de 0,25% face à un panier de devises de référence .DXY ,
et l'euro EUR= recule de 0,42% à 1,0845 dollar. La livre sterling GBP=
abandonne 0,16% à 1,2733 dollar.
PÉTROLE
Le brut recule modestement, les marchés demeurant inquiets des perspectives
de l'économie chinoise.
Le Brent baisse de 0,4% à 84,12 dollars le baril LCOc1 et le brut léger
américain (West Texas Intermediate, WTI) recule de 0,24% à 80,53 dollars CLc1 .
A SUIVRE MERCREDI: nL8N3A34KE
(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)